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Confessions d’une cleptomane

Je ne connaissais pas du tout l’auteure, Florence Noiville, journaliste au journal Le Monde et encore moins le dernier roman qu’elle ait écrit : Confessions d’une cleptomane, récemment paru aux éditions Stock. C’est le titre, rigolo et intrigant, qui m’a fait me pencher sur ce livre et, finalement, décider à le lire. Il raconte l’histoire de Valentine de Lestrange, grande bourgeoise parisienne, femme de ministre qui, malgré son statut ultra-privilégié, ne peut s’empêcher de voler dans les magasins  qu’elle fréquente. Tout comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Articles de luxe comme broutilles dans un magasin d’alimentation, tout y passe. Non pas par nécessité mais par plaisir. Plaisir de sentir l’adrénaline monter, plaisir de ressortir s’en s’être fait prendre… Un plaisir tel que Valentine ne peut s’empêcher de recommencer, même si à chaque fois, elle promet que ce sera la dernière. Jusqu’au jour où elle dérobe l’objet qu’elle n’aurait jamais dû voler. Et que sa vie bien ordonnée s’en trouve toute retournée.

Confession d’une cleptomane se lit sans déplaisir. C’est un livre léger, bien écrit qui se dévore très facilement. L’histoire est originale et aborde un thème peu souvent exploité en littérature. La lecture de ce livre offre aussi d’intéressantes explications sur la cleptomanie et tente de comprendre les raisons de cette « névrose », « déviance » qui touche moins de  1 % de la population mondiale, les femmes en étant plus souvent victimes. On apprend, par exemple, que le fait de voler répond à une angoisse extrême qui ne peut être calmée que par le vol et le soulagement qu’il procure. On sent derrière l’auteure de roman poindre la journaliste qui a réellement beaucoup travaillé son sujet, s’est renseigné et a recoupé ses informations avant d’écrire. Bref, un sympathique roman dont j’ai particulièrement aimé la fin très surprenante et qu’on ne voit pas arriver une seule seconde.

La punition qu’elle mérite

La-punition-qu-elle-meriteEt voilà ! J’ai terminé hier la dernière enquête de Thomas Linley et de Barbara Havers, les deux inspecteurs de Scotland Yard créés depuis plus de 30 ans par l’Américaine Elizabeth George. Et une nouvelle fois, un sentiment de tristesse m’a envahie, tant je suis attachée à ces deux personnages et à leur vie personnelle dont on suit la trajectoire à chaque nouveau roman, en parallèle de l’intrigue policière.

Dans La punition qu’elle mérite, (paru aux Presses de la Cité dans une traduction d’Isabelle Chapman), Barbara Havers, toujours aussi imprévisible, mal fagotée, gouailleuse et célibataire, est envoyée avec sa chef, la commissaire Isabelle Ardery,  en proie à des problèmes familiaux largement dus à son alcoolisme chronique, dans une bucolique bourgade du Shropshire (à deux pas du Pays de Galles) où elles doivent tirer au clair le suicide d’un prévenu alors qu’il se trouvait en garde-à-vue pour une affaire de pédophilie. La commissaire Ardery, pressée de rentrer à Londres et engluée dans ses problèmes personnels, ne tarde pas à confirmer la thèse du suicide alors que Barbara Havers, intriguée par le comportement pour le moins léger de l’îlotier de garde ce jour-là, de même que par la façon bizarre dont l’arrestation du prévenu s’est faite, veut pousser plus loin les investigations. Désavouée, la commissaire Ardery est remplacée par Thomas Linley, toujours aussi beau, racé, pur produit de l’aristocratie britannique, pour poursuivre les investigations. Le sympathique et inénarrable duo d’enquêteurs se reforme donc, pour la plus grande joie des lecteurs. Et ces deux-là vont rapidement découvrir que dans la bourgade de Ludlow aux apparences si tranquilles, beaucoup de gens ont des choses à cacher. Jusqu’à aller jusqu’au meurtre pour préserver de vilains secrets ? Allez savoir…

Comme d’habitude, j’ai adoré cette lecture (je n’ai, pour le moment, jamais été déçue par un polar d’Elizabeth George).

  • Pour la finesse des descriptions des lieux et paysages. On ne lit pas un roman qui se passe en Angleterre. Non, on est en Angleterre.
  • Pour la finesse des descriptions et caractères des personnages secondaires et principaux qui les rend si réels.
  • Pour le temps qu’Elizabeth George met à poser son intrigue et à entrer dans l’histoire, sans que cela ne soit ennuyeux. Lire un Elizabeth George, c’est savoir prendre son temps parce que chacune des vies des différents protagonistes est longuement expliquée, analysée et que cela fait partie intégrante de l’intrigue.
  • Pour sa façon qu’elle a de balader le lecteur de fausse piste en fausse piste avant que la vérité n’éclate sans invraisemblance ni hasard qui tombe un peu trop bien.
  • Pour la joie que l’on a à retrouver les personnages principaux qu’on a appris à aimer au fur et à mesure des enquêtes et dont l’évolution de la vie privée nous tient en haleine à chaque nouvelle parution
  • Pour la relation extraordinaire, teintée d’admiration et de respect mutuel, qu’entretiennent Barbara Havers, issue des quartiers populaires de Londres, et Thomas Linley, issue de l’aristocratie britannique, propriétaire d’un hôtel particulier dans l’un des quartiers les plus chics de Londres et d’un manoir en Cornouailles. Si ces deux-là s’agacent souvent, ils sont aussi liés par une relation plus qu’amicale, presque fraternelle malgré leurs origines sociales diamétralement opposées.

Amateurs de bons polars, ruez-vous sans problème sur le dernier opus d’Elizabeth George qui tient toutes ses promesses. A celles et ceux qui ne connaissent pas la série et voudrait la découvrir, je suggère de commencer par Enquête dans le brouillard, le premier de la série qui vous permettra de voir dans quelles circonstances Havers et Linley ont été conduits à enquêter ensemble avant de devenir les personnages récurrents et fétiches d’Elizabeth George et de suivre les soubresauts de leur vie privée, souvent malmenée.

 

A quoi me fait penser le chiffre 4 ? [tag]

Dans l’univers des blogueuses et blogueurs dont je découvre tout juste les usages, il y a le [tag]. Ma chère amie blogueuse Egalimère m’ayant « taguée », tout à l’heure, il me faut, à mon tour, répondre à cette question : « Que m’évoque le chiffre 4 ? ». Et nommer ensuite six autres blogueuses à qui j’attribuerai un chiffre pour continuer la chaîne. Là, par contre, ça va être plus difficile, car, en blogueuse, je ne connais qu’Egalimère… Allez, je me prête au jeu, façon comme une autre de me dévoiler un peu plus…

4 comme… Les 4 filles du docteur March

quatre fillesParmi les innombrables livres que j’ai dévorés quand j’étais enfant, « Les quatre filles du dr March » figure parmi ceux qui m’ont sans doute le plus marquée. Je me souviens des heures passées avec Meg, Jo, Bess et Amy. Je pense que j’aurais adoré être la cinquième sœur, moi qui n’en avais pas. Des 4, c’est sûrement Jo qui avait ma préférence : Elle était tout mon contraire. J’enviais son caractère intrépide et son histoire d’amour naissante avec le fils du riche voisin me faisait rêver. Je pense que j’aurais aimé avoir le même destin. On n’est pas sérieuse quand on a 12 ans…

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Les Balises

les balisesYessss ! J’ai reçu ce jour le précieux sésame, indispensable à tout lecteur compulsif qui se respecte, j’ai nommé la carte « Les Balises ». Je dis « précieux sésame » parce que cette carte va me permettre d’emprunter n’importe quel livre dans n’importe quelle bibliothèque de la Communauté urbaine de Dunkerque. En me connectant au site dédié, via un mot de passe, je peux même réserver un livre ou plusieurs qui me seront livrés dans les jours qui suivent dans la bibliothèque de ma ville. Tout cela gratuitement ! Pour le même prix, on me prévient aussi de la mise à disposition des documents ! Alors là, j’applaudis des deux mains. Enfin, c’est surtout mon porte-monnaie qui applaudit car mon budget « livres » va forcément s’en trouver réduit. Pensez donc, 20 bibliothèques ! Ce serait bien étonnant que le dernier livre dont j’ai entendu parler à la radio et qu’il me tarde tant de lire ne s’y trouve pas ! Adieu cahier des suggestions de ma bibliothèque qui ne répondait que trop rarement à mes demandes. Et quand c’était le cas, de toute façon, il y avait belle lurette que le livre en question avait été acheté, lu, conseillé (ou pas) et rangé…

Je viens de réserver deux livres. Livraison promise dans moins d’une semaine. Cela augure de bons moments de lecture, de partage, de rencontre, dont je ne manquerai pas de vous faire part ici.

J’ai néanmoins une pensée émue pour les bibliothécaires du réseau dont la logistique sera mise à rude épreuve…

A venir…

librairie_EdilivreJ’aime trop les librairies pour ne pas les fréquenter plusieurs fois par mois. J’aime surtout les petites librairies indépendantes, avec leurs piles de livres qui s’entassent où il faut fouiller pour trouver son bonheur. J’aime l’odeur des petites librairies, mélange de papier et d’encres, promesses de délicieux moments.

J’aime trop les librairies, mais je viens de déroger à la règle (No Amazon) en commandant sur internet « Constellation » d’Adrien Bosc… Cela fait des semaines que je pense acheter ce livre et là, d’un coup, une envie irrépressible de le lire, tout de suite. Quelques clics, la carte bleue… et voilà le livre commandé. Je devrais le recevoir samedi. Je suis déjà impatiente… Les critiques glanées au hasard sur le net sont pourtant partagées.

Promis, samedi après-midi, j’irai acheter un livre, au moins, chez ma libraire préférée pour me faire pardonner.

Amis lecteurs, bonjour !

startLectrice compulsive depuis que je sais lire (donc, depuis trèèèèèèès longtemps), j’ai envie de partager avec vous mes découvertes littéraires, qu’elles m’enchantent ou me déçoivent… Grande amatrice de polars, je lis aussi avec beaucoup de plaisir des biographies, des livres politiques, des romans historiques, sentimentaux (mais pas trop). J’aime l’écriture qui va à l’essentiel, qui ne se perd pas en détails inutiles. J’aime l’écriture qui raconte la vie. Ce que je déteste : découvrir des incohérences dans un texte.

Parmi mes auteurs préférés, Elizabeth George, P.D. James, Ruth Rendell, ou encore Michel Bussi que j’ai récemment découvert. Je suis également une admiratrice inconditionnelle de Jean-Louis Fournier et d’Anna Gavalda.

A bientôt, pour de belles aventures livresques…